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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 12:01

Bonjour à tous !

 

Vous êtes nombreux à me demander des commentaires de RUE BARAKA ! Voilà, voilà ! Les premiers commentaires d'un premier roman sont, dans la vie d'un auteur, des moments mémorables, heureux ...Un merci tout particulier donc à Christian Van Moer, Kate Milie, Marie-France Mellone ...

Vous lirez aussi sur cette page les commentaires de Céline Gierts et de Martine Dillies- Snaet...

 

 image-1 

imageChristian Van Moer, licencié en philologie romane de l'ULB et auteur de plusieurs romans édité chez "Chloé des lys" a lu et commenté pour vous "RUE BARAKA":

LE RÉCIT :

Joli roman, où Carine-Laure Desguin offre à son lecteur sa recette du bonheur à travers la rencontre entre trois personnages :
- Tarek, jeune glandeur bon à rien à la dérive ;
- Georges, vieux peintre psychologue, amène et hospitalier ;
- Clara, péripatéticienne montmartroise arrachée au trottoir et reconvertie dans l’art culinaire…
- J’allais oublier Henry, le jacquot turbulent, « l’oiseau troubadour »…

C’est le récit d’une prise de conscience salutaire et d’une métamorphose fulgurante : celles du jeune Tarek qui ressort ébloui et transformé par sa providentielle rencontre.
Pour le lecteur comme pour le jeune paumé, s’ouvrent soudain les portes d’un atelier rempli de mystère et de trésors, d’une caverne d’Ali Baba où les couleurs et la lumière fascinent tout d’abord l’invité. Mais peu à peu, au cours de la visite et du déjeuner convivial, les dialogues assènent avec bonhomie des vérités simples et essentielles qui se chargent de la force des évidences.

Carine-Laure déroule son récit dans un « Montmartre miniature » en évoquant avec bonheur et une pointe de nostalgie la faune hétéroclite et bigarrée des peintres, poètes, danseurs et chanteurs de la Butte de la Belle Epoque (les Toulouse-Lautrec, Picasso, Modigliani, Bruant, la Goulue…) survivant aujourd’hui dans nos mémoires.

En offrant à Tarek son précieux cahier bleu « majorelle », le vieux peintre lui fait don de son « secret » du bonheur :

Un recueil d’aphorismes :

- Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas. (Lao Tseu)
- Croire au soleil quand tombe l’eau. (Aragon)
- Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse. (Proverbe allemand)
...

Un vade-mecum de conseils simples qu’on oublie trop souvent de mettre en application :
Et le martèlement de ces idées-force change radicalement et à jamais la vision du jeune Tarek sur lui-même et sur le monde.
Mais ici, pas d’extraits : je ne vais quand même pas vous dévoiler le  « secret » du vieux peintre. A vous de lire Rue Baraka pour le découvrir.


L’ÉCRITURE :

Elle est impeccable. La syntaxe est rigoureuse.
Carine-Laure sait écrire en bon français, utiliser le mot juste, courant ou d’argot lorsque c’est nécessaire, plus recherché lorsqu’il est bon de relever la phrase, adapter le langage aux personnages.
Jugez plutôt :

« Tarek arbore une mine décomposée, ciselée et morcelée. Il est le garde-meubles d’idées stériles d’après les dires d’un ancien professeur. Ce dégoût malaxé sans répit s’est ancré jour après jour, lestant au fond de lui des sentiments tortueux qu’aucune situation jusqu’ici ne parvient à décanter. C’est sur lui que la boîte de Pandore a déversé toute la misère du monde, balayant sans argument cette étoile limitée d’office à deux qualificatifs : bonne ou mauvaise. »

« Tarek, attristé, présente au reste de la planète un visage d’apatride. Dans sa longue errance, il compte béatement les pavés sous ses pas hésitants. »

« Dans cette grande maison, j’essaie de respirer candidement ce quartier de Paris, ceinturé de peintres et de poètes. Montmartre est exigu, cantonné sur cette parcelle de quelques kilomètres carrés. Et grandi un million de fois, par le vent de la liberté de création qui siffle dans chacune de ses rues. »

« Je dis MERCI, car nous avons assez d’oseille et de talbins (billets de banque) dans le larfeuille (portefeuille). Ça nous permet de remplir frigo et garde-manger à volonté, et à l’occase de dépanner des gamins comme toi, Tarek […] Quand on regarde quelqu’un, on trouve toujours bien une pincée de merveilleux en lui ! Même chez les harengs (proxénètes), y’a du merveilleux !»

Carine-Laure pimente également son texte de traits d’humour, évitant ainsi de tomber dans le piège de la leçon rébarbative :

« … humour « claractéristique »
« … distrait par les graines qu’Henry projette partout autour de sa geôle VIP… »
« Voici un lapin qui n’est plus agile depuis longtemps et, dans quelques instants, vous dégusterez des galettes qui ne sortent pas du moulin… »



Voilà donc un bon petit roman (80 pages), sans grandiloquence, sans vulgarité, sans violence, qu’on peut mettre entre toutes les mains, une fable qui force à la réflexion et dont je n’hésite pas à recommander la lecture.
On pourra dire que c’est par trop moralisateur, mais il n’est pas mauvais de donner à certains une bonne leçon de vie sociale. Présentée comme une recette du bonheur, habilement distillée dans des dialogues savoureux et amusants, dans une prose séduisante, elle peut faire mouche.

Bravo, Carine-Laure ! Mon impression finale est qu’une telle œuvre ne peut être que celle d’un être sensible et profondément humain.


 

 

Commentaire de Kate Milie

 

Elle s’appelle Carine-Laure Desguin. Elle est peut-être une petite nouvelle dans le monde des Lettres, mais son arrivée n’est pas du tout passée inaperçue.

Via son blog, elle s’est présentée sans détour : « Bien sûr que j’écris sur le quai de la gare… Je suis assise sur ma valise, voilà tout ! Et j’écris… ». Elle n’a pas cessé de nous interpeller : « Chers amis, qu'avez-vous fait de vos rencontres d'hier, qu'avez-vous fait de vos rencontres de tout à l'heure ? Le hasard, pour vous, qui est-il ? D'où vient-il ? ». Passage 2009-2010 : « Ecrivez aussi vos désirs secrets, ceux accrochés à vos soupirs et pensez-y le plus souvent possible. Et, qui sait....une baguette magique pourrait vous exaucer ! Pourquoi pas ? Tout est possible ! »
http://carinelauredesguin.over-blog.com

Son bouquin « Rue Baraka » vient de paraître. 82 pages. Qu’a-t-elle écrit Carine-laure, un court roman, une longue nouvelle ? Je ne sais pas. J’ai envie de répondre un récit initiatique, à moins que ce ne soit un conte philosophique ? Ou un livre de vie ? Ou tout à la fois ?

Elle nous offre une histoire qui débute par une rencontre. Une ville, une rue, un matin de marché, un jeune homme à côté de ses pompes, perdu dans ses mornes pensées heurte un vieil homme transportant une grande caisse. Tarek, désabusé, revenu de tout, propose son aide. Tiens, lui qui quelques pages plus loin, va s'écrier : « Aimer la vie, vous êtes fort vous, la vie ne m’a rien donné à moi ! » aurait-il décidé soudainement d’écouter « sa boussole intérieure » ? Et le voilà pénétrant l’univers du vieux peintre. Par les mystères d’une pièce très lumineuse, les évocations d’un passé fascinant, Paris, Montmartre, les artistes à la vie tumultueuse, Tarek va partir à la rencontre de ses émotions et de son Moi profond. Bien-sûr, Clara, la compagne du peintre, Clara rencontrée à Pigalle, Clara restée « typée Pigalle », Clara et son fameux repas sera aussi pour quelque chose dans le grand bouleversement qui va s’opérer en quelques heures dans la vie du jeune homme.

La création, l’art, la joie de vivre, la générosité, la pensée positive sont omniprésents dans ce récit qui se dévore d’une traite. Des moments d’arrêt ne sont pas à négliger car Rue Baraka invite à la réflexion et à une plongée au plus profond de soi. Carine-Laure Desguin nous a fait cadeau d’une bien belle histoire. On sort de son livre joyeux et confiant. L’auteure qui est infirmière, donc confrontée tous les jours aux limites humaines et à la finitude, nous montre qu’il y a beaucoup plus de « possibles » dans nos vies qu’on ne le pense…

Mais laissons le mot de la fin à Tarek : « Son cœur est rempli de mercis envers ce couple amoureux de la vie, déridé de tout préjugé (…) IL a abandonné cet air résigné de quelqu’un qui accomplit les gestes par obligation, il échafaude des projets ».

Une note de lecture de Kate Milie, auteure de "Une belle Epoque" ( Editions Chloé des lys/2009 )


http://kate-milie.skynetblogs.be/

 

 

 

 

 

Commentaire de Marie-France mellone :

 

 

Voici une petite note de lecture sans prétention.

Plus qu’un roman, ce livre est un passage initiatique, un cheminement vers son moi intérieur. Je n’hésiterai pas à dire une leçon de vie. Une cure d’optimimisme. A l’image de sa couverture, il ensoleille la vie. Il devrait être remboursé par la sécurité sociale !

Carine-Laure possède l’art de camper des personnages bien vivants, que le lecteur croit voir évoluer sous ses yeux. Tarek qui traine son ennui comme un boulet, Georges avec son air bohème et Clara avec sa gouaille parisienne sont plus vrais que nature. L’auteur écrit de façon juste et précise, n’hésitant pas à utiliser l’argot pour faire vivre le récit.

Vous l’aurez compris, ce livre m’a emballée. Je ne saurai trop vous le recommander.

 

Marie-France mellonne, auteure de "Au gré du coeur" ( Chloé des lys, 2008 )

 

http://www.mfmellone-fr.net

http://lesmotsdemariefrance.

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 17:25

Bonjour à tous ! L'année commence, je vous la souhaite belle et remplie de journées souriantes ...

 

Ce matin, une petite joie s'est pointée, un deuxième prix !

Le cercle littéraire montois Clair de luth, pour le numéro 69 de sa revue Aura,  demandait un texte érotique ...

 

Le texte Sans jamais rien se dire a obtenu le second prix ...

 

Ecrire l'amour....

 

Mille mercis aux membres du jury de  clair de luth   !

 

Avant de publier ce texte léger et sensuel, je désirais attendre le 14 février ...Mais le voilà quand même ...N'attendons pas les choses, cueillons-les !

 

Aux hommes que j'ai aimés, je dis merci ! Grâce à vous, je ris, j'avance. Et j'écris ! Chacun à votre manière, vous m'avez appris quelque chose : à profiter du jour qui vient, à oublier les regrets, les remords ...Vous m'avez appris à aimer l'amour et l'amitié. Vous m'avez appris l'intensité des minutes...

Vous êtes des marrants, vous autres les hommes...

Et tous vous le méritez, ce texte !

 

 

 

Sans jamais rien se dire …

 

Un rendez-vous quotidien, même endroit, même heure : raison profes- sionnelle. Elle, l’infirmière ; moi, le patient impatient, l’hidalgo béat, celui qui rêve du printemps depuis qu’elle traverse la maison en ondulant le corps, ne se doutant peut-être pas qu’elle laisse derrière elle l’espoir de tous les possibles …Ses gestes : réfléchis, mesurés ; et humains. Des gestes d’amour. Le troisième jour, son regard croise le mien. Et, à notre insu, comme dans un tourbillon inconscient et incontrôlable, nous nous noyons. Dans un  océan de rien, un océan de tout, je ne sais pas, je ne sais plus, les mots n’existent pas. Le quatrième jour, j’attends, je trépigne. Dix minutes de retard : mille ans ! Elle ne viendra pas, je ne la reverrai plus. Elle me trouve idiot. Un vieux fou. Et puis j’entends les graviers blancs qui éclatent, sa voiture freine. Mon cœur s’emballe, oserai-je ou pas ? Hier, au-delà de son regard moqueur, il me semblait qu’une lueur de désir s’allumait…Pour elle, je ne suis qu’un homme parmi d’autres,  parmi tous les autres …Oserai-je ou pas ? C’est une belle fille, grande, élégante, provocante…Elle me rappelle Cindy, ma première secrétaire …Oserai-je ou pas ?

- Bonjour monsieur, lance-t-elle, souriante et l’air faussement détaché… …

Derrière elle, je referme la porte et je retiens mon souffle, mes mains transpirent. Par chance, son bracelet s’accroche au bouton chromé de sa minijupe en jeans et la belle se démène pour se libérer de ces chaînes. Nous rions. Je me rapproche d’elle. Nous nous touchons. Et j’ose. J’ose ! Entre mes vieilles mains de macho, je prends son joli visage aux lèvres boudeuses. Ses yeux se ferment, elle rougit un peu. Son corps s’offre. Et je l’embrasse comme je n’avais plus embrassé une femme depuis très très longtemps. Elle s’abandonne, laisse tomber sa trousse et enroule ses bras autour de mon cou. Ses mains caressent mes cheveux gris. Nos lunettes se cognent et nous sourions…Nos lèvres se cherchent, se sentent, se reconnaissent. Mes doigts se perdent sous son tee-shirt blanc et je sens la douceur de sa peau…Je respire ses cheveux, son cou, sa jeunesse… Ses mains sensuelles viennent effleurer mon grand corps. Je revis, je me sens bien.  Je voudrais rester tout contre elle, respirer sa peau le reste  de ma vie, tout le reste de ma vie…Juste comme ça, sans jamais rien se dire...

 

 

Carine-Laure Desguin

 

Merci de signer votre passage par un p'tit commentaire !

 

 

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 16:44

 Bonjour à tous !

 

 

Terminons cette année en allumant la bougie de la liberté ...

Qui d'autre que cet Arthur Rimbaud incarnerait au mieux cette liberté ? Jack London ? Oui, aussi ...

 

Arthur Rimbaud est venu à Charleroi, il s'est arrêté  au cabaret vert...

Souvent, quand je me balade en ville, j'imagine qu'ici, il a mis les pieds, ou ici, ou là ...

Où était ce cabaret vert..  ?  J'aurais bien voulu le rencontrer, cet Arthur Rimbaud ...

 

Alors, l'autre soir, je lui ai écrit ...

 

 

Dans les rues de Charleroi ...

 

 

 

Dans les rues de Charleroi sous le ciel

Gris et bas

Tu avais déchiré tes bottines

Avais-tu faim avais-tu froid

Les chemins des usines

Paysages industriels

Au cabaret - vert

Tu demandas des tartines

Et une ou deux bières

 

Je marche souvent

Depuis longtemps déjà

Dans les rues où tes pas

M'ont donné rendez-vous

Je cherche parfois

Ce cabaret - vert

Une tartine de jambon

Et une ou deux bières

Vers cinq heures du soir

L'heure où les gueules noires

Déminaient les secrets

Souterrains et sans sous

 

Etait-il ici était-il là

Abri des chiens abri des loups

Ce cabaret - vert

Les pieds en sang

Tu t'arrêtas

Te rassasias

Bus quelques bières

As-tu écrit sur la table ?

 

 

 Ensuite qu'as-tu fait de ta nuit ?

Sur les quais de la Sambre

Où t'es-tu endormi ?

Dans quel hôtel quelle chambre

As-tu écrit sur la table ?

Souffle-le moi dans le vent

Dans les fumées des usines

Souffle-le moi souffle les mots

Huit consonnes et cinq voyelles

Tes écrits pleuvent dans les ciels

Sur les quais de la Sambre

Les pavés te disent merci

Toi le poète le créateur de mots

Toi l'Africain le surhomme

Les chemins se rappellent

Et te nomment,

 

 

Arthur Rimbaud.

 

 

                                                                  Carine-laure Desguin

 

 

 

 A tous, je souhaite une heureuse année, faites pour un mieux, lisez, marchez, respirez! Et, j'sais pas moi, faites quelque chose en plus ...Dites bonjour aux gens qui passent ...Souriez aux étoiles ....

 

Carinelauredesguin@gmail.com

 

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 21:04
Bonjour à tous !
 
 
Philippe Desterbecq dont nous attendons la sortie du premier roman édité chez Chloé des lys L'étoile Magique , me tague ...Philippe, il photographie, il écrit, il lit, c'est une espèce d'homme-orchestre  ! Promenez-vous sur son blog et vous découvrirez de jolies choses...Mais quand son roman sortira, je vous en dirai plus ...http://philippedester.canalblog.com/
  
Il s'agit de citer quinze auteurs que j'apprécie et de taguer à mon tour quinze personnes de mon choix ! Hou la la ! C'est énorme tout ça ! Philippe attend depuis deux semaines cette réponse : pardon, pardon, pardon, Philippe !
 
Je ne glisserai pas les noms par ordre alphabétique, non. Je joue la carte de la spontanéité...Allons- y, en fanfare !
 
- Philippe Besson : " En l'absence des hommes ", " Un garçon d'Italie" , "L'arrière-saison " : cet auteur français s'introduit dans l'âme humaine et en ressort avec des sentiments de toutes les couleurs, et spécialement un dégradé de gris ...Il n'y a pas de dispersion, on reste concentré sur la psychologie des personnages.
 
- Françoise Sagan : "Un certain sourire", "Bonjour Tristesse" et bien d'autres : c'est grâce à cette people que j'ai compris que j'aimais l'écriture, j'avais une douzaine d'années, à peine. J'ai ressenti ça non pas comme un besoin, c'était une évidence...
 
- Patrick Modiano : plusieurs livres de cet auteur me plaisent. J'ai un problème, j'oublie souvent les titres des livres que je lis et comme j'ai promis sincérité sincérité sincérité, je ne ma lancerai pas vers ma bibliothèque ..De Modiano, j'aime les odeurs de ses personnages, des hommes et des femmes souvent sulfureux, au passé trouble. Des ambiances de café, de banquettes de moleskine, des hommes à la recherche de leur passé..Et puis, Modiano nous entraîne souvent dans le Paris de l'après-guerre, j'aime !
 
- Xavier Deutsch : un auteur belge et c'est grâce à la lecture de ses livres que mon écriture a tourbillonné, virevolté ...Je venais d'écrire "RUE BARAKA" et je me plonge par hasard dans la lecture de "Les Garçons" ...Un nouveau déclic en moi, comme une trentaine d'années auparavant ...Depuis, j'ai lu de Xavier Deutsch, un grand nombre de livres. Je retiens "Victoria bauer", "Une histoire d'amour qui finit bien" ...Et un essai très important : "De l'air". Dans cet essai, Xavier Deutsch remet les pendules à l'heure et d'une façon accessible à tout public nous livre ici son avis au sujet de la littérature. Ceci explique cela et dès lors, la littérature de création a pris toute son importance ...
 
- Josy Malet-Praud : auteur éditée par Chloé des lys, j'ai découvert grâce à la lecture de "Un, deux, trois, soleil", une amitié pour la lecture de nouvelles; une galerie de personnages...
 
- Marie-claire George : j'ai lu et aimé "L'Ange Gardien " ( chez Chloé des lys ) : également un livre de nouvelles, et donc des personnages inattendus, des situations insolites ...
 
- Micheline Boland : "Nouvelles à travers les passions ", de nombreuses nouvelles dans lesquelles on découvre des passionnés ...
 
- Aimé Césaire : " ferrements et autres poèmes" ; la poésie garde une place prépondérante dans mes lectures et particulièrement les poètes surréalistes. Lire césaire, Breton, Desnos, Artaud c'est pour moi une façon d'ouvrir ma disponibilité à une certaine création ...
 
- Marguerite Duras : elle m'inspire la lenteur, la chaleur humide. J'aime m'asseoir et relire "Le square", "Emily L".. Je me souviens d'un film, Jeanne Moreau interprêtait le rôle de Marguerite Duras. On y voyait sa vie en Normandie avec Andréas, un jeune homme. Une histoire d'amour que j'ai aimée.
 
Marguerite Duras et Françoise Sagan sont deux femmes que j'apprécie. Elles ont assumé leurs amours, les plus, les moins.
 
- Anna Gavalda: J'ai lu un livre de nouvelles dont j'ai oublié le nom...J'avais été intéressée, mais sans plus. J'ai pour principe de ne pas trop commenter les livres aimés moyennement. Ceci dit, je peux ne pas aimer l'histoire, soit; dans ce cas, je m'intéresse au style, au vocabulaire. Qu'on lise n'importa quel livre, on apprend toujours quelque chose! Pour moi, le contraire est impossible !
" Je l'aimais", ce livre est un des livres dont jamais je ne me séparerai, jamais, jamais !
 
- Sébastien Japrisot : "Les mal-aimés ", c'est un livre que j'ai adoré ( après avoir vu le film ) c'était pendant mon adolescence et l'histoire d'amour entre ce jeune homme et cette nonne, du pur bonheur pour moi qui était une adolescente turbulente, contrariante, originale et aimant parfois choquer ...Dans le même style, j'avais vu le film "Mourir d'aimer": le livre, je n'ai pas aimé, j'ai établi une comparaison avec le film et la déception fut sanglante ...
 
- Nicolas Ancion : un auteur belge; "Quatrième étage" : j'aime son monde aussi à ce Nicolas. Il écrit comme on parle et, en vieillissant, j'aime ce style..
 
- Marie-Sabine Roger : "Vivement l'avenir", je suis à la page 99 et j'ai hâte de savoir ...Une histoire d'amour hum hum hum, de l'improbable, un style d'écriture imagé, jeune, sans firitures. Je pense que j'aimerai cet auteur.
 
- Oscar Wilde: "Télény", je voulais lire cet auteur, comme ça, pour ma culture générale !
 
- Tenessee Williams : idem mais j'ai oublié le titre de l'oeuvre. C'étaient des nouvelles, j'avais aimé. Il y avait de l'improbable...
 
- Alain Robbe-Grillet: "Djinn", je désirais me familiariser avec le nouveau roman...
 
Promesse tenue, je n'ai pas regardé dans ma bibliothèque ....
 
Qui vais-je taguer ?
 
Les trois auteurs publiées chez Chloé des lys" et citées ici...A savoir Josy MAlet-Praud, Mare-Claire George et Micheline Boland...Et puis deux autres ...Sophie Huchet-Vuillemin et gauthier Hiernaux, deux autres auteurs édités chez Chloé des lys .Et Un en plus : Claude Danze !
J'aurais voulu taguer marguerite Duras, françoise sagan, Alain Robbe-Grillet ....
 
Cher Philippe, je te remercie pour ta patience...
Carine-LAure Desguin

A présent, l'aventure continue !

" RUE BARAKA " vit sa vie et ce, grâce à vous ...Vous êtes de plus en plus nombreux à connaître le secret du vieux peintre ...

 !!!!   " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys...  http://leursecritscdl.skynetblogs.be/archive/2010/09/22/rue-baraka.html

( attention fermeture durant les vacances scolaires )  !!!!

 

 A la fnac :http://www4.fnac.com/mp11281647/rue-baraka

 

Sur chapître.com ...

 

Au furet du Nord : http://www.furet.com/rue-baraka-1434088.html

 

 



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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 16:40

 

                                                         

 

 

Bonjour à tous !

 

 

Le huit novembre dernier, une enveloppe grande et épaisse attire toute mon attention dans la boîte aux lettres ...Oh, un paquet expédié par Chloé des lys ...Certainement mon second roman ...Tiens, bizarre, quand le tapuscrit est accepté, le boss bigaphone ! Pffff, alors, c'est refusé ...

Je cache ma déception en rangeant n'importe quoi n'importe comment ...  

Après quelques instants, je me décide à ouvrir le paquet et ....et ...oh Youpiiiie, le manuscrit accepté !

Les Enfants du Grand Jardin ont trouvé une maison ...

Quelle joie mes amis, quelle joie ! J'avais envie de le crier, youpiiiiiiiiiie !

 

Un commentaire rédigé par le comité de lecture accompagne les feuilles ....

 

 

" Ecriture très poétique. On se croirait dans un rêve et on ne sait pas vers quoi l'auteur nous entraîne. En page 5, l'histoire de Moïse racontée en une dizaine de lignes ! C'est joli joli !

Ecriture étonnante et chantante. Que c'est agréable à lire ! ça pourrait être de la peinture abstraite, mais avec une belle densité d'images et de couleurs !

Auteur un peu allumée de temps en temps quand même ! A la fin de la lecture, il faut un certain temps pour se remettre les idées en place et les mots à l'endroit dans la tête ".

 

 

 Autour de ce comité de lecture, c'est le mystère total, je ne connais aucun membre... Sont-ils vingt ou cent, je l'ignore ! Merci à eux ! On oublie souvent de remercier ce comité et pourtant, il est le début de la longue aventure ...Si la réponse avait été négative, vous n'auriez jamais lu ceci ...

 

 

 

 

Les Enfants du Grand Jardin ( extrait ):

 

 

..................................................................

Des lumières sont à l'intérieur de moi, elles ne s'éclairent que devant certains arbres que prolongent des feuilles d'hommes, quand la connivence dépasse la politesse, quand l'amour des coeurs, comme on apprend ici, est plus solide que tous les canons enfumés de chair et de peau des gens des terres d'ordinateurs et des mers noircies............................................ .................................................................

Des tas de visages aux yeux de fleurs passent et repassent pour nous regarder nous allumer, tous les autres p'tits gars et moi. ..................................

                                                                                                ..................................................................

Ni l'homme ni la femme ne connaissait le jour exact de l'arrivage du paquet; c'est déjà pas mal d'avoir vomi que j'existais, parmi des coussins ruinés, des canettes vides, des capsules, des poils de chiens, des ouvres-boîtes, des copeaux d'écume, et des poissons aux yeux d'argent ............................

 

A présent, levons tous la tête vers les étoiles qui sont là, au-dessus de nous, et qui attendent qu'on les regarde, puisque nous avons respiré leur poudre fine grainée de blanc et de jaune.

 

Tous, dans un seul et unique élan de camaraderie, nous levons la tête, sautons trois fois et articulons un grand et haut "Merci". ....................................................................................

 

 

 

 

" Les Enfants du Grand Jardin " attendent une mise en page, une illustration pour la couverture et puis, tout le processus habituel, l'exemple-test.....A chaque étape, c'est un petit bonheur qui voit le jour !

" Les Enfants du Grand Jardin" sera disponible dans plusieurs mois ... 

 

 

 

 

A présent, l'aventure continue !

" RUE BARAKA " vit sa vie et ce, grâce à vous ...Vous êtes de plus en plus nombreux à connaître le secret du vieux peintre ...

 !!!!   " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys...  http://leursecritscdl.skynetblogs.be/archive/2010/09/22/rue-baraka.html

( attention fermeture durant les vacances scolaires )  !!!!

 

 A la fnac :http://www4.fnac.com/mp11281647/rue-baraka

 

Sur chapître.com ...

 

Au furet du Nord : http://www.furet.com/rue-baraka-1434088.html
--

Merci à tous !

Carine-LAure Desguin

 

 

 

Ne partez pas comme ça, laissez une trace, écrivez quelque chose, donnez un avis : j'adore ça ! 

 

 

 

 

                                                         

 

 

 

 

 

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 15:04

Bonjour à tous !

 

 

Un week-end à la foire du livre de Tournai, ça ne s'oublie pas ! La tempête n'a pas retardé les nombreux visiteurs et les auteurs de chez Chloé des lys ont échangé de beaux projets, participé à des concours et créé des contacts prometteurs !

 

 

Un merci tout particulier à florian Houdart Black out à qui je dois cette vidéo .... 

 
.....merci à toi, Florian, slameur, auteur ...
 
- Florian Houdart : Black out

- Damien Gousset :   Tout est dans la conviction

- Marie-Claire george :  L'ange gardien 

- Didier Fond : Grand-père va mourir  

- Nathalie Marcon : Le château imaginaire, Maud et le pouvoir des fées

-  Hugues Draye : FActeur, où vas-tu ? , Chemin faisant…

-  Martine Dillies-Snaet : Les beffrois, Taches d'encre…

- Bob Boutique : contes bizarres …

- Josette Lambreth : Cinq pages et ses livres précedents …

-  Micheline Boland : Le magasin de contes et ses six premiers livres …

- Christian Van Moeur : La seconde chance de Corentin, La Belle Oubliance -

 - Nathalie Druant : Si je ne t'écris pas et  ses nombreux autres livres

- Benoît Frenay : Symbiose

- Laurent Dumortier : Changements et ses autres recueils…

- Michel Meurisse :

- Jean Harmel :  Les oiseaux d’Argelès

- Alain Bustin : Albert ou la quête d’un marathonien

 

 

 

 Ceci n'est pas la liste d'un tueur à gages mais tout simplement la liste des auteurs de chez Chloé des lys

présents tout au long de ce week-end ..

 

Vivacité Charleroi avait annoncé ma présence à cette rencontre littéraire, merci à Steve, l'animateur !

 

 

 Le prix de wallonie picarde fut remporté par notre boss, Laurent Dumortier ! Félicitations, laurent !

 

Il s'agissait d'écrire un texte en prose ou en vers : " Ecrivez votre pays réel ou imaginaire ...La locution Dans mon pays reviendra régulièrement et au moins à cinq reprises "

 

 

Voici mon texte :

 

 

Dans mon pays …

 

Il y a dans mon pays des soleils

Amis avec tous les enfants du monde

Des soleils des sourires éclipses des pénombres

Couleurs sans sacrifices pardons aux fruits vermeils

 

Il y a dans mon pays des jardins

Des enfants au visage sans larmes

Des jardins des oasis des parfums

Senteurs vagabondes essences d’oriflammes

 

Il y a dans mon pays des lumières

Des arcs-en - ciel des faisceaux volcaniques

Des lignes sans artifices sans cailloux sans ornières

Des courbes diaprées et des cœurs pacifiques

 

Il y a dans mon pays des prières

Des chants murmurés des notes salvatrices

Des cœurs d’anges chus sans nulle cicatrice

Il y a dans mon pays des mystères

Des lampes d’Aladin et des fleurs éclatantes

Calices de la paix cimes primesautières

Des roses aux bords des routes

Gps éternels elles pétalent d’insolence

Il y a dans mon pays des trésors

Des consonnes d’amour des voyelles de tendresse

Elles fleurent elles rivièrent du Sud jusqu’au Nord

Elles étoilent des mers elles tissent elles caressent

Elles soufflent aux enfants des phrases et des gestes

En majuscules en capitales elles inscrivent dans le ciel

 

Il y a dans mon pays …

 

 

D'autres news ? 

      

...... RUE BARAKA est arrivé à Nantes ! Hé oui ...

 merci, Florence carcelle ...

 Florence, c'est une photographe pleine de joie de vivre et ses photos   sentent bon la rosée du matin ...Visitez son blog de temps en temps et vous sentirez ...

 

.......Sur FB, un gentil commentaire de Violette Fleurette ...

 

 " je viens de lire les première spages de la Rue Baraka et déjà j'ai les larmes aux yeux et déjà je suis plongée dans cet univers que je suis certaine j'aurai du mal à quitter quand j'arriverai à la dernière page. Mon premier commentaire: merci pour le cadeau de ta belle écriture.."

 

 

Les fêtes de fin d'année arrivent, pensez-y !

Vous pouvez commander directement RUE BARAKA chez mon éditeur !

 

Merci à tous !

 

Carinelauredesguin@gmail.com !

 

Ne partez pas sans laisser une trace de votre passage, j'adore vos commentaires !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:51
 

 

!!!!   " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys... (http://www.editionschloedeslys.be/livres.html )

( attention fermeture durant les vacances scolaires )                                                              !!!!

 

 

 

                                       image-1-copie-1 

 

 

 

 

 

Bonjour à tous !

 

Merci pour vos messages d'encouragement ! C'est que ce petit succès (http://carinelauredesguin.over-blog.com/article-troisieme-prix-de-poesie-21-octobre-2010-59363606.html ) est une flèchette qui me fait avancer ...

 

Et puisqu'il est question de se bouger, bougez-vous !

 

Le samedi 13 novembre, à partir de 14 heures, je vous attends à Tournai ! La halle aux Draps accueillera de nombreuses maisons d'édition et je vous attends au stand de Chloé des lys ! Vous avez déjà un exemplaire de  RUE BARAKA ? Pas grave hein ça !  Je vous ferai une seconde dédicace ! A la dernière page ! Dites-moi, vous connaissez le secret du vieux peintre alors ? Et bien, venez en parler !! Merci à tous !

 

Et puis, offrir un exemplaire de RUE BARAKA ...

Bientôt les fêtes ...

 

  

 

 

 

 

 

Vous me demandez une poésie ...Voici ...Voici ...

                                                           

  

Les Oiseaux des Villes  ( XII )
  
Enroulé tout autour d'un réverbère debout
Un barbu sale et gras touchait les étoiles
Les astres hésitent les gens sans le sou
Caressent-ils les nuages contre vents et limailles
 
L'aventure est là-haut se dit l'homme barbu
Descendez donc astres de nuit lune sans miel
Dites-moi les chemins les crapauds les tortues
Les navires sur les mers et les rames dans le ciel
 
Les oiseaux touchent-ils le soleil
Connaissent-ils les manques et les quais de gare
Leurs jours sont-ils tous pareils
Chiffrés traversés on naît tous quelque part
 
Enroulé tout autour d'un réverbère debout
Un homme sale et gras touchait les étoiles
Rassure-toi lui dit-on le visage des courroux
Sait tout de toi et du dormeur du val.
 
 
 
 
Merci de signer votre passage ...Les commentaires me font plaisir ....
 
A bientôt !
 
Où ? à Tournai ! Sur la Grand place, à la Halle aux Draps !
Quand ? Le samedi 13 novembre 2010 à partir de 14 heures ! Venez nombreux !
 
Carine-LAure Desguin
 
Merci de signer votre passage ...Les commentaires me font plaisir ....Bla bla bla ....
  
 

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 17:58

   " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys... (http://www.editionschloedeslys.be/livres.html )

( attention fermeture durant les vacances scolaires )

  

 

Bonjour à tous !

 

Hé oui les amis, tout arrive ! Les résultats du concours de poésie organisé par les mutualités socialistes de Charleroi sont là ! Et vous savez quoi ? Devinez ! Et bien, Carine-Laure Desguin a reçu le troisième prix pour son poème "L'arrivée " ....Si si, c'est vrai !

Les deux autres poésies

- " Les Tissus des Villes "

- " Les Oubliés "

 font partie du recueil collectif mais n'ont reçu aucun prix spécial ...

 

 

Le thème ? Libre les amis, le thème était libre comme l'air, libre comme les oiseaux des villes et les étoiles autour de la Grande Ourse ... 

 

 

Les oubliés
  
Le sujet est libre et pourtant ses ailes
Glanent quelques miettes de propos recueillis
La terre est si belle et les gens d'ici
Vivent fragilisés dans châteaux ou poubelles
 
Les oiseaux oxydés par les courroux chamaniques
S'effraient des fuseaux horaires et des parallèles
Ils migrent dans les ficelles inesthétiques
Des villes pleines de flux artificiels
 
Le sujet est libre et ses ailes nous entraînent
Vers les compléments dénudés de verbe
Les clochards les taiseux les romanichels
Les découronnés de fleurs et démunis de gerbes
 
Le sujet est libre et ces vers sont là
Ils appellent ils résonnent et raisonnent encore
Appellent au secours pour que ces gens-là
Respirent la vie pour chasser la mort .
 
 
Les tissus des villes
 
C'est un patchwork de rues et de ruelles
Elles s'engouffrent obligées au milieu des boulevards
Et taisent aux passants aux égouts aux poubelles
Le poids des ans la lourdeur des trottoirs
 
C'est un patchwork de pavés de bétons de façades
De fenêtres entr'ouvertes et de hautes cheminées
Des usines fumantes vers le ciel cassonnade
Des nuages amoureux des orages orangés
 
C'est un patchwork arc-en-ciel le jour et la nuit
Le riche et le pauvre flairent les filles et reniflent
Oublient les pauses les impôts les ennuis
Cuttérisent les matins et puis sortent les canifs
 
C'est un patchwork debout de bouts de gratte-ciel
De mousse sur les toits de Robinson sur son île
De sons aïgus et de nids d'hirondelles
Que l'on nomme urbain et qui s'appelle ville
 
 
L'arrivée        ( Troisième prix concours poésie  ) 
 
C'est un pays noir à l'accent sans pétrole
Où le gris des usines frise le ciel bleu et bas
Et ruisselle lentement tout le long des rigoles
Emportant dans sa course mille et un cancrelats
 
C'est un pays noir où s'enracine le jour
D'où s'élancent des tunnels des oiseaux argentés
Aux ailes déplombées aux yeux justes au bec court
Aux nids sans poussières à la fiente alizée
 
C'est un pays noir de monde d'ici et d'ailleurs
De gens arrimés aux bateaux immigrés
Leur sourire c'est l'espoir ils piétinent la peur
Et lancent aux lendemains courage et volonté
 
C'est un pays noir le noir des mines de charbon
Moi je le dis bleu du bleu des ciels sans nuages
Quand le soleil accompagne l'horizon
Et guide vers nos terres l'étoile des rois mages
 
Merci à tous !
 
Carine-Laure Desguin


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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 21:21

Nadine Groenecke : vous connaissez ?

 

  "TROP PLEIN", un recueil de nouvelles édité chez Chloé des lys, n'est pas son seul succès ...Cette enseignante, créative et dynamique a participé à plusieurs concours littéraires et remporté quelques lauriers ! Sur son blog, Nadine Groenecke ( http://nadinegroenecke-auteur.over-blog.com/ ) nous présente des articles inédits, des rencontres avec d'autres artistes ...Cette vendéenne au coeur généreux est une auteure talentueuse et je vous laisse apprécier sa nouvelle Le crabe qui nous révèle ici une nature humaniste, exempte de toute superficialité  ( http://www.aloys.me/article-une-nouvelle-55642335.html  )

Dans l'intervieuw accordée à Christine Brunet, dont nous attendons avec impatience la sortie du polar "Nid de vipères", Nadine Groenecke livre quelques uns de ses secrets .http://recreaction.over-blog.org/article-nadine-groenecke-56210055.html et nous apprenons comment et pourquoi ses textes ont tellement de reliefs et sont la source de petites émotions ...

 

Merci donc à Nadine groenecke, auteure, enseignante, peintre ( hé oui, aussi ... ) de nous offrir son commentaire au sujet de ce petit livre jaune qui chemine maintenant depuis plusieurs mois !

 

 

"La vie distribue les cartes et puis chacun s'en arrange", cette citation de Xavier Deutsch, bien en évidence sur le blog de Carine-Laure, aurait aussi bien pu figurer dans son livre « Rue Baraka ». Certains, il est vrai, détiennent plus d’atouts que d’autres dans leur jeu. Mais les plus mal desservis doivent-ils pour autant baisser les bras ? Tarek, personnage principal de l’ouvrage, est de ceux qui ont du mal à sortir la tête de l’eau. Le jeune homme trimballe en effet son mal-être dans les rues de son quartier sans grand espoir de s’en départir. Etouffé dans sa bulle, il ne perçoit rien de la vie qui l’entoure : les bruits, les couleurs, les odeurs... Tout l’indiffère, quand soudain se produit une rencontre inopinée, celle avec un vieil homme, artiste au grand cœur, qui lui ouvre sa porte. Dans l’atelier du peintre chargé de souvenirs, Tarek va se livrer puis écouter son hôte lui transmettre le secret du bonheur. Mais point de leçon de morale dans le livre de Carine-Laure, rien que des messages d’espoir et d’encouragement, distillés par « l’ancien » avec tact et patience, comme celui qui suit : « Tu as de beaux yeux qui pourraient être éclatants si tu y déposais la petite flamme de l’espérance. Tu as deux jambes agiles, deux bras costauds. Tu possèdes tout pour que tes jours prochains s’égaient des couleurs que tu auras choisies… C’est TOI qui choisis les couleurs ! » Tarek se laissera facilement embarqué dans le monde bigarré de sa rencontre providentielle ; avec lui nous voyagerons dans le Montmartre de la grande époque, nous ferons connaissance avec Clara, compagne du vieil homme qui n’a pas la langue dans sa poche, et avec Henry, leur volubile perroquet perché sur le frigo américain de la cuisine. Un univers artistique et familial des plus attachants. Mais « Rue Baraka » c’est aussi un récit qui nous invite à la réflexion au travers des propos que s’échangent ces deux hommes que tout semble opposer.

Alors plongez sans hésiter dans « Rue Baraka », vous en ressortirez plein d’entrain car c’est un véritable hymne à la vie ! cheers sunny flower

_________________

  " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys... (http://www.editionschloedeslys.be/livres.html )

 

Mon actu : Le 21, résultats d'un concours de poésie, croisons les doigts et ....

Merci à tous les lecteurs ! Grâce à vous, "RUE BARAKA" se faufile ...

 

A bientôt !

Carine-LAure Desguin

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 20:22

Bonjour à tous !

 

Un grand merci à tous les lecteurs de "RUE BARAKA" ! Vous savez que recevoir vos commentaires me fait plaisir et ne soyez pas timides, osez les poster !

Pour les carolos, le livre est toujours disponible à la librairie Molière ...

Et possibilité de commander directement à la maison d'édition Chloé des lys !   ( http://www.editionschloedeslys.be/livres.html)

Un extrait du roman ? Lisez-le ici :  http://carinelauredesguin.over-blog.com/article--rue-baraka-premier-extrait--39897419.html

 

Des commentaires ?   ICI !    http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/23346 

 

Vous le savez, la ville m'inspire tant et plus ...AUx "Oiseaux des villes I, II, III " viennent s'aligner trois autres poésies urbaines ...

 

 
Les oiseaux des villes IV
  
Vous êtes de partout
Vous êtes de nulle part
Filles déposées sur les bords des trottoirs
De la ville chaude et rouge
Des liquides qui ne sont plus
La sueur des gens de la nuit et du jour
Les ferrailles sont froides
Les fumées n'enfument plus
Au fond de nous et des autres aussi
Nous ne respirons qu'à moitié à demi
Pas du tout
  
Vous êtes de partout
Vous êtes de nulle part
Les pavés tapissés de papier
Mouillent glissent et puis chancellent
Les soleils de vos espoirs
 
Filles déposées sur les bords des trottoirs
A la lumière de vos dentelles
Vous marchez piétinez
Vous balayez du regard
Les journées les plus belles
Les bons jours
Les au-revoir.
 
LEs oiseaux des villes  V
 
Et la voiture s'arrête tu ne marcheras plus
Ce soir dans le brouillard des ombres de la rue
Tu ne le connais pas ne l'avais jamais vu
Il cherche dans ton regard tous les fruits défendus
 
Il ne veut rien savoir des rires de ton enfance
De tes cris de tes voyages de tout ce qui fut toi
Du haut des escaliers il t'imagine déjà
Il déshabille ton coeur et gifle tes silences
 
Comprendre ce que tu vis il ne le désire pas
Il veut tout simplement ce moment avec toi
Pour oublier de lui se souvenir de toi
Et laisser derrière lui sa sueur sur tes bras .
 
 
 
Les oiseaux des villes VI
 
Etoilées de rêves impossibles et de cristaux de neige
Figées dans des paradis de dérives humides
Les nuits des urbains aux sourires grèges
Filent entre les rues vides d'un nom  d'un seul incipit
 
Ceux qui ont levé les rideaux de lumière
Dorment heureux de l'être et de naître demain
Sous un autre jour oubliant les hiers
Et donnant l'offrande pour de bleus lendemains
 
Etoilées de rêves connaissez-vous les villes
De lumières étincelantes et de rires enfantins
Tombeaux de filles faciles aux regards juvéniles
Chagrines vagabondes et du creux dans les mains
 
Etoilées de rêves aimez-vous les villes
Quand les matins jaloux de ces nuits trop peuplées
De gens de rien de bohémiens de vils
Ceinturent d'espoirs humains les urbains aimantés ? 


Merci à tous ! Et laissez-moi un commentaire ! Vous savez, j'aime vous lire !  Vous pouvez me contacter directement ici : carinelauredesguin@gmail.com !
 
Carine-Laure Desguin
 
 

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