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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 20:41

    Bonjour à tous !

 

 

  Et voici un peu partout les fêtes de la musique ! Le mois dernier, la ville de Cavalaire organisait, en même temps que son festival de jazz, le concours annuel de poésie. Cette année, le thème était la musique ...

 

 

Téméraire, j'avais envoyé un texte et voilà, il y a quelques jours, une belle surprise dans ma boîte aux lettres....Un grand papier stipulant que mon texte était mentionné dans la liste des finalistes. Une bien belle surprise...

  

  

 Joli succès également pour Chloé des lys, ma maison d'édition, puisque Marie-Claire Georges, auteure de L'Ange gardien était elle aussi dans la courte liste des finalistes.  (http://lesjardinsdulivre.over-blog.com)

 

 

    Les musiciens sont là ... 

 

Ouvrez vos portes vos fenêtres et vos coeurs,

Laissez-vous valser aux fleurs tambourinantes;

Les pétales sont des guitares, les pistils, des harmonicas.

On les attend, ils viennent de bateaux, d'avions, d'ascenseurs,

Oubliant en chemin des douleurs larmoyantes.

Le printemps revient, les musiciens sont là !

 

C'est Bourbon Street dans chaque ville,

Le blues, le jazz, le ragtime, le cajun

Eclaboussent les façades et les champs,

Les cours de récréations et les pistes d'atterrissage.

On chante et on danse les uns

Contre les autres, avec comme seul habit,

Des musiques de toutes les couleurs.

Dans le ciel, pas d'orage, les oiseaux de passage

Se dénotent, ils s'élancent.

 

Du rap et du slam à chaque coin de rues

Décompressent les vivants et habillent d'un sourire

Ceux qui soufflent les notes.

La musique, espéranto du monde,

Se solfège de partout, sans retenue.

Elle éclate ses couleurs de New-York jusqu'à Londres,

Elle éponge la fatigue, elle stimule les désirs.

Elle se love, elle se glisse dans les huttes, les roulottes,

Et elle chante aux enfants les éclats de ses rires.

 

Partout dans le monde,

A Paris, à Ljubljana,

Les musiciens sont là !

 

 

 

         " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys... (http://www.editionschloedeslys.be/livres.html )

( attention fermeture durant les vacances scolaires )

 

 

Voici la dernière note de lecture de RUE BARAKA ...

http://lesjardinsdulivre.over-blog.com/article-j-ai-lu-rue-baraka-de-carine-laure-desgain-75870069-comments.html#anchorComment

 

  

   Intéressés par mon parcours littéraire ? Une simple demande carinelauredesguin@gmail.com  et je vous envoie   mon press-book !

  Merci à tous !

 

 

Carine- Laure Desguin

    

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 16:38

 

Bonjour à tous !

 

 

Très belle soirée, ce premier juin, c'était la proclamation du concours organisé par la maison de la francité. C'est dans une des  prestigieuses salles du parlement bruxellois, rue du Lombard que les lauréats ont reçu leurs nombreux prix...Plusieurs maisons d'éditon offraient des livres et croyez-moi, nous avons tous été gâté! Merci aux éditions De Boeck, du Lombard...!

 

Des personnalités de la vie culturelle bruxelloise étaient présentes, ainsi que quelques députés...Messieurs Emir Khir, Benoît Cerexhe, Jean-Charles Luperto ...N'oublions pas de citer une réprésentante de la communauté canadienne puisque le concours de la francité est ouvert à toute la francophonie!

 

Sur 178 textes, le jury en a retenu 18!

 

Ouf! J'étais parmi ceux-là! Un seizième prix, c'est pas mal.

 

Dans ces prochains mois, la maison de la francité éditera un recueil de tous ces textes.

 

Parmi les membres du jury, on notera la présence de Francis Dannemark, un auteur belge bien connu.

 

Cette année, le thème était ...

  " Je t'appelle citadelle"...Ecrire un slam en rythme ternaire...

 

 

               Contre tes murs, citadelle sans grillage …

 

Je t’appelle citadelle, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, c’est toi qu’on squatte,

T’es not’ boussole, not’GPS, not’ sarcophage, aux potes, à moi et quelques blattes,

On allume les espoirs plats et puis on chauffe les chansons grises,

Contre tes murs, citadelle sans grillage, les potes et moi on se dégrise,

Abandonnée un soir d’été, tu bitumises tous ceux qui s’aiment,   

Tous ceux qui sèment même en hiver des mots très hauts avec des ailes,

Avec du zèle les potes et moi on se brûle pas, on se déchaîne,

Moi je t’appelle citadelle d’amour sans fureur et puis sans haine,

Nos caisses résonnent et claquent et giflent les murs d’en face,

Les macadams et les trottoirs ça les nettoie ça les décrasse,

Moi je t’appelle citadelle d’amour sans fureur et puis sans haine,

De nous, les mots s’échappent, décollent, s’envolent et nos cœurs saignent,

La citadelle crie, les fenêtres s’ouvrent, la lumière passe,

L’important pour nous c’est qu’on fait pas d’trop d’casse,

Y’a pas d’mal à lancer des boulettes de musiques électromagnétiques,

Des sons  magiques, des notes supersoniques,

Même que les indiens des Etats-Unis d’Amérique,

Dans leurs citadelles d’amour sans fureur sans haine et puis sans flics,

Entendent nos sons, nos voix, de la mappemonde et des étoiles,

Comment boy tu m’crois pas tu d’viens tout pâle,

Je t’appelle citadelle, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, c’est toi qu’on squatte,

T’es not’boussole, not’GPS, not’sarcophage, aux potes à moi et quelques blattes

Nos casseroles sont  de fortune et des tunes on n’en a pas,

C’est pas d’chance hé boy, ça n’fait rien, on n’en meurt pas,

Je t’appelle citadelle comme qui dirait tour de Babel,

Celle qu’est d’toutes les couleurs mais qui crèche pas dans le même ciel,

Je t’appelle citadelle de Babel comme qui dirait abeilles et miel,

On s’aime, on chante,  on gueule, on s’branche ainsi soit-il, ainsi soit-elle,

Je t’appelle citadelle de Babel tellement t’es in tellement t’es belle,

Je t’appelle citadelle de Babel, t’es ma gonzesse fière et charnelle,

Nos étoiles métalliques slament jour et nuit,

Ça crève le temps, ça désennuie,

Ça chasse le gris, ça colorise,

Ce qui nous reste de matières grises,

Moi je t’appelle sans peur sans haine,

Moi je t’appelle citadelle,

Fidèle, rebelle, tour de Babel,

Je t’appelle citadelle Babel….

                                                                                                                                                                                                                                          

 

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Vous connaissez la revue VIPCONTACT? C'est une revue éditée par une agence immobilière de Charleroi IMMOCONTACT.

Ce mois-ci, on parle de RUE BARAKA. Bonne idée !

 

 

 

 

 

 

 

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           vipcontact_-2-.jpg                                                                                                                                                                                                                         

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  " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys... (http://www.editionschloedeslys.be/livres.html )

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 13:01

Bonjour à tous !

 

La vie nous réserve son lot de surprises ...Les choses désagréables, rugueuses, celles qui vous assassinent en deux secondes, merci bien, je les garde au fond de mes tiroirs ...

 

Et les autres ? Celles-là, celles qui vous ensoleillent la journée, je les partage !

 

Tout le monde connaît l'évènement    " LE PRINTEMPS DES POETES"...

 

Cette année, le thème était   "D'INFINIS PAYSAGES" ...

 

Christian Domec, administrateur de la maison d'édition   " LES PENCHANTS DU ROSEAU" a édité, à cette occasion, quinze poésies ...

 

Enthousiaste, j'avais envoyé le poème  "DANS MON PAYS" ...Il ne fut pas sélectionné ...

 

Mais ! Et c'est là que le destin intervient et à chaque fois, il m'étonne !

 

Christian Domec me contacta ...Serai-je d'accord pour qu'un extrait de mon poème figure en dédicace de cet ouvrage ?

 

Le recueil "D'INFINIS PAYASAGES" vient donc de paraître ...

 

Merci, Christian Domec !

 

 " LES PENCHANTS DU ROSEAU ", une maison d'édition qui diffuse une poésie de qualité...

 

        Ici :      http://domec.net/

 

 

les penchants du roseau

 

 

 

 

 

 les penchants du roseau (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Un tout grand merci à Christian Domec ...

 

Amateurs de poésies ? Découvrez sur le site   de très beaux textes                                                                 

 

Ah oui, voici, en entier, la poésie  " DANS MON PAYS"...

 

 

Dans mon pays …

 

Il y a dans mon pays des soleils

Amis avec tous les enfants du monde

Des soleils des sourires éclipses des pénombres

Couleurs sans sacrifices pardons aux fruits vermeils

 

Il y a dans mon pays des jardins

Des enfants au visage sans larmes

Des jardins des oasis des parfums

Senteurs vagabondes essences d’oriflammes

 

Il y a dans mon pays des lumières

Des arcs-en - ciel des faisceaux volcaniques

Des lignes sans artifices sans cailloux sans ornières

Des courbes diaprées et des cœurs pacifiques

 

Il y a dans mon pays des prières

Des chants murmurés des notes salvatrices

Des cœurs d’anges chus sans nulle cicatrice

Il y a dans mon pays des mystères

Des lampes d’Aladin et des fleurs éclatantes

Calices de la paix cimes primesautières

Des roses aux bords des routes

Gps éternels elles pétalent d’insolence

Il y a dans mon pays des trésors

Des consonnes d’amour des voyelles de tendresse

Elles fleurent elles rivièrent du Sud jusqu’au Nord

Elles étoilent des mers elles tissent elles caressent

Elles soufflent aux enfants des phrases et des gestes

En majuscules en capitales elles inscrivent dans le ciel

 

Il y a dans mon pays...

 

 

   " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys... (http://www.editionschloedeslys.be/livres.html )

( attention fermeture durant les vacances scolaires )

 

   carinelauredesguin@gmail.com

 

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 21:07

Bonjour à tous !

 

Décembre 2009, les vitrines des magasins s'éclatent. Des couleurs, des sapins de toutes les grandeurs et tout ce qui les garnit...Tout le monde prépare les fêtes, cherche les cadeaux...

Moi aussi, j'achète quelques petits riens, en espérant que ça fera plaisir! pour une fois que mes désirs ressemblent à ceux des autres ...

Et puis, entre deux boutiques, mon regard s'arrête sur une affiche: un ex-drogué, ex-alcoolique, ex-détenu expose ses oeuvres à la maison de la laïcité, rue de France. Nous sommes à Charleroi, je précise. Il est onze heures trente, un mardi. J'ignore pourquoi, les bras chargés de tous mes sacs, je décide de visiter cette expo. L'envie de m'en mettre plein les yeux, de ces peintures? La curiosité ? L'envie d'autre chose? A moins que ce soit ces mots : drogué, alcoolique, détenu ..

 

C'est un gars très sympa qui m'accueille et qui me guide vers la grande salle d'expo, à l'étage. Je reconnais le gars de l'affiche, Piet Vandenhende. Souriant, rapide, poli. L'oeil malicieux, intelligent. En noir et blanc. Un gars en noir et blanc, avec des longs cheveux grisonnants. Il a un genre, ce gars-là. Il commence à me présenter ses oeuvres, des tableaux en noir et blanc. Des sculptures. Et puis, il me raconte quelques parties de sa vie. Ceci explique cela: une vie en noir et blanc, des hauts. Et un bas, un bas très très profond...

Pas facile de s'en sortir, me dit-il, souriant...Depuis le vernissage de vendredi, beaucoup de gens sont passés par ici. Ils me connaissent, ils me voient,... sur le pont !

- Le pont ?

- ben oui, le pont, je fais la manche hein moi, quand je sais, quand il fait pas trop trop froid...C'est comme ça que je peux m'acheter le matériel pour peindre...ça coûte, les couleurs, les cadres, les toiles ...

 

Il a un accent flamand, ses mots sont saccadés, hachés. Je ne comprends pas tout....

Je m'attarde sur certaines de ces oeuvres; criantes, certaines toiles sont criantes. La misère et la tristesse me font sursauter.

Je lui dis que j'aime l'écriture, que je comprends que les créateurs sont complexes...

D'autres personnes arrivent et Piet s'excuse de me laisser, il part saluer les nouveaux venus. ...

 

 

 
 
 
 
Depuis, Piet et moi sommes devenus amis ...
Son chemin s'ensoleille, il s'accroche ...
Battant, il a expose...à la maison de la laïcité de Charleroi, de Pont-à-Celle...à la Braise ( rue Zénobe Gramme ) ...
Aujourd'hui ?
Jusqu'au 25 mai, Charleroi présente le festival ART BALADE. Dans toute la ville, de nombreux commerces mettent en évidence un artiste et une ou plusieurs de ses oeuvres.
Les oeuvres de Piet sont exposées à la librairie Molière, à l'inno, à la maison du tourisme ( place Charles II ) et au love shop ( boulevard Tirou, 1 )
 
Comment voter ?
Dans les commerces cités, vous trouverez des dépliants ! Chaque commerce correspond à un chiffre ...
- Molière : 130
- Love shop : 120
- Maison du tourisme : 23
- INNo: 137
Où déposer vos dépliants ?
Dans les urnes ! Non ? Siiiii !
  - maison du tourisme ( place charles II )
  - asbl charleroi centreville ( passage de la bourse 32 )
  - alphamed  ( av jules henin 17 )
  - ING ( boulevard Tirou 53 )
Et peut-être gagnerez-vous le voyage en Crête ! Bonne chance !
  mars-2011-013.JPG avril mai 2011 001

avril mai 2011 020

 

 

 

L’éclipse…

 

Des coups de feu, couperets de la vie,

Trente secondes ont suffi, le soleil s’est noirci.

Les murs humides des prisons, la solitude de l’homme,

Des neurones explosés, tristesse et trou noir

Comme unique décorum.

Le cercle est vicieux, des cavales, des boulots,

Des escales en ronds-points, des cachots.

Une femme, entre deux angoisses,

Et puis vivre, comme un oiseau sans ailes.

Où est Dieu, il me chasse ?

Ose-t-il, de son paradis éternel,

Fuir l’homme maigre comme un chien ?

Dessiner les hiers, sculpter les lendemains,

Peindre en noir et blanc les coquilles du destin ;

Dépolluer la bête, déterrer les bonnes clés.

Ouvrir la boîte aux lettres de mes libertés,

Donner aux autres les lignes à respecter.

Dans les égouts, les drogues et les alcools.

Et lancer, dans les arbres de la vie,

Les poussières diaboliques,

Les bipolaires grouillant en nous.

Et dessiner et peindre et sculpter,

Les jours

A venir.

 

                                                

    

       Pour Piet, Carine-Laure Desguin

 

 

Ce poème qui raconte la vie de Piet est visible dans chacune des expositions de l'artiste et pour le moment, en vitrine, chez Molière ...

 

Bonne chance à tous ! Et merci de soutenir un ami !

 

     

     

Carine - LAure Desguin      

 

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 18:14

 Bonjour à tous !

 

 

 Novembre, décembre, deux mois propices à l'écriture...Et donc, pas mal de textes me sont sortis de la tête ! Du n'importe quoi, me demanderez-vous ? Non, pas vraiment ! Des textes écrits pour des concours...Le thème de celui-ci m'inspirait : Thé ou café ? Concours organisé par le ville d'Antibes. Les résultats viennent d'être proclamés ...Chers amis, vous le devinez au ton de ma voix, n'est-ce pas ! Aucun enthousiasme, de couleurs dans les yeux, de pétillements dans les exclamations ! Rien de tout cela, je n'irai pas à Antibes ....Mon texte n'a pas été sélectionné, hélas ....

 

Et vous, aimerez-vous l'histoire de Jéromine et de Marie-Galantine ?

 

              

   A chacun ses manies.. …

 

 

 

Son quartier, ce sont les rues chaudes et grouillantes de monde de la ville basse, des rues enfumées par des herbes interdites, des rues colorées de néons et de patchworks urbains …C’est là que, chaque soir, samedis, dimanches et jours fériés, son joli minois de poupée trop maquillée sourit aux hommes de passage. Ah, les hommes ! C’est qu’elle les connaît, ces oiseaux aux longues ailes, aux becs courts ; ces oiseaux dont le ramage n’égale pas souvent le plumage ! Depuis les années qu’elle s’épanche dans ce coin cadenassé, des hommes, Marie-Galantine, elle sait les secrets, les manies, les tics ! Elle sait d’eux ce qu’ignorent leurs femmes, leurs mères, leurs sœurs !

Alors, quand certains soirs, le client se raréfie, Marie-galantine et Jéromine, elles s’assoient dans le nouveau zinc, celui qui vient d’élancer ses fantasmes commerciaux tout près d’ici, à cent mètres du Juste Milieu, nom très élégant de l’hôtel qui loue ses chambres à l’heure …

Les deux belles commandent un Picon-bière et se racontent les péripéties des jours précédents : faut dire que vu la diversité de leur clientèle, les aventures se bousculent devant les descentes de lits …

Ce soir, le vent est doux, parfumé, et le garçon de café, avec ses cheveux gominés à la façon de ceux  des sbires d’Al Capone et un sourire appuyant toutes les audaces, ouvre de jolies perspectives dans les yeux de ces deux amoureuses du sexe …

Dans ces rues riches des commerces de l’amour, on ne pense qu’à ça…

Parfois, Marie-Galantine et Jéromine se partagent les mêmes clients, des habitués, en somme ; des réguliers, des types qui leur assurent un revenu garanti, un peu comme si elles avaient souscrit une assurance !

- Picon-bière ou bière-Picon, les filles ? Demande le jeunot ?

- Non merci, Clooney, on termine le premier, ça se déguste un Picon-bière, ça ne s’étrangle pas comme on étrangle …ce que j’pense, lance Marie-Galantine, jamais avare des mots concernant la chose, forcément.

- Dis, Jéromine, y’a longtemps que t’as plus vu le p’tit Jeoffrey ?

- Tu parles ! Pauv’gosse ! Le p’tit Jeoffrey ! Sa première fois, c’était avec moi ! C’était il y a un an et j’ai l’impression que c’était ce matin ! Tu parles d’une initiation ! Un travail de démineur, j’ai jamais bossé aussi dur ! C’est tout juste si j’ai pas dû lui dire d’abandonner son ours en peluche pendant qu’il m’effeuillait !

- C’est une bonne action que t’as fait là ma vieille ! En voilà un qui démarre dans la vie sur des chapeaux de roue ! Quand il a débarqué chez moi, il savait tout, ce pauv’Jeoffrey ! A présent, c’est un habitué de notre salon !

- Tout comme son père !   T’as pas une sèche pour moi, Marie-Gal ? Merci, t’es chou !

Et de ce grand type noir, tu te souviens, il se faisait appeler John Caffey, je sais plus trop pourquoi d’ailleurs ! Tu te souviens, il se pointait avec une p’tite souris blanche !

- Ah oui ! ben c’est par rapport à un film qu’il se faisait appeler Caffey, un film stressant à crever et le grand noir qui s’appelait Caffey se baladait dans la tôle avec une petite souris blanche …La ligne verte que c’était le film, c’est ça, je me souviens …Quelle merde, j’te dis pas ! Venir au bordel avec cette petite boule de poils ! C’est qu’elle courrait partout, cette petite andouille ! Tu vois un bordel avec un attrape-souris dans chaque coin ! Du jamais vu hein ça !

 

- Picon-bière ou bière-Picon, les filles ? on a bien le rigolant ce soir…

- Oui Clooney, deux Picon-bière ! Et rapido hein, on sèche nous, quand on s’marre !

 

- Pfff, je me souviens de ce grand noir, un air lugubre et un grand sourire tout triste…Comme le gars du film, d’ailleurs …

 

- Pfff, on en a eu des types bizarres hein, Jéromine ! Et le gars qui s’amenait avec son bouquin, non mais ! T’aurais vu ma tête la première fois qu’il m’a demandé de lui lire de la page 18 à la page 32 de je-ne-sais –plus-quoi, pas moyen de retenir un titre pareil, un machin en anglais, on aurait dit du cow-boy !

- ben oui, ils ont tous leurs manies mais moi ce gars-là, celui au bouquin, je l’ai jamais vu !

- Il croit que tu sais pas lire, voilà tout !

- Pffff, merci hein, c’est pas le but premier dans nos catégories, de s’asseoir à califourchon sur un type et de lui lire du chèque – pire

 

- Sandwich jambon ou sandwich fromage, les filles ?

- Pas ce soir, Clooney ! Dis, mon chou, faudra penser à coller des décos sur tes murs, ça fait trop tristounet tout ça ! Tes murs te ressemblent pas ! T’as de l’humour, si j’me souviens bien …Tu sais tu pourrais mettre des trucs avec des couleurs, même des machins qu’on vend aux puces !

D’un air béat, Clooney sourit aux deux dévergondées et regarde les murs en levant les mains en l’air, ce qui voulait dire chaque- chose- en- son- temps, les -filles, ça- viendra –mais- patience !

-T’as pas envie toi, de descendre quelques jours à Marseille, Marie-Gal ?

- Ben quoi, on n’est pas bien l’été, ici, sous le soleil du nord ? On se marre, non ? D’accord, on parle souvent du boulot, mais on s’marre hein ?

- Oui, on s’marre ….Mais c’est toujours comme tu dis, turbin…

- Ouais, tout nous l’rappelle..

Alors, dans un seul élan, les deux filles font le geste de se gominer les cheveux et elles murmurent entre elles thé ou café , thé ou café, thé ou café

Elles éclatent de rire, en n’osant pas regarder Clooney …

Et Marie-Galantine lâche à Jéromine :

- Y’a pas qu’nous hein que le turbin assomme ! A chacun ses manies …..

 

                 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 13:46
 
 
  Bonjour à tous !
 
  Et voilà mars ...Il nous apporte de la joie, les carnavals sont de retour!
  A  nous les tambours, les oranges, les villes en fête...
 
  Merci pour vos commentaires au sujet de RUE BARAKA !
 
  Vous croyez que je dors sur mes lauriers? Parce que le second  roman ne montre pas le bout de son nez ? Pensez donc! C'est mal me connaître ! J'attends des résultats de concours littéraires, voilà tout ! Et ça m'empêche de corriger le texte des Enfants du Grand Jardin ? Mais noooon ! J'écris des nouveaux textes ! Ouuuuui, pour des concours ...Dix pages à gauche, dix pages à droite...Une poésie par ici, une autre par là ! Une participation aux printemps des poètes, une autre à autre chose ...Dans les prochaines semaines, vous lirez même un texte genre fantastique, un truc qui fait monter l'adrénaline ...hé oui, l'écriture, ça évolue !
 
 
  
 
Les Oiseaux des villes  ( IX )
 
La ville se déplie sous les bruits
De tambours battants sabots et préambules
Les rideaux se dévoilent petit à petit
Ouvrant rues ruelles et tentacules
 
 
Pour un jour la ville couvre ses murs
De confettis de serpentins et d'autres cosmos
Des cosmos comme c'est drôle en ville c'est peu sûr
Remplaçons - les donc par des roses
 
 
Le carnaval se fête levez tous les bras
Déployez vos rires vos cris oubliez vos trépas
Surprenez les rivières enseignez les feux
Dégoupillez les matins blêmes des miséreux
 
 
Dansez les pas et brûlez l'insondable
Des ardents sans sommeil à la saison nouvelle
Des oranges dans les mains et quoi donc sur la table
Des jouets d'enfant et d'autres ritournelles.
 
 
Les Oiseaux des Villes ( X )
 
Le soleil est partout comment se peut-il
Qu'il soit en même temps en France au Brésil
Jamais je ne percerai les mystères des temps
Des univers des ciels et des roses  des vents
 
Rien de tout cela dans les livres d'école
On nous donne des degrés des mesures des symétries
On nous dit attention danger surveille tes paroles
Ecoute ce que tu lis répète ce qu'on te dit
 
Le soleil est partout comment se peut-il
Qu'il soit à la fois en avril en septembre
Qu'il roule si vite déboulonnant les fils
D'or d'argent bleus jaunes et ambres
 
Soleil des campagnes et soleil des villes
Tes rais généreux fortunés rouges sociaux
Ricochent sur les prairies et s'étirent agiles
Sur les cerfs-volants et les blancs oiseaux.
 
 
 
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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 12:54

      Bonjour  à tous !

 

 

On a quelquefois de ces idées qui nous traversent la tête, c'est fou hein ça ! Voici quelques semaines, je songeais à des films que j'ai   aimés ...oh, il y en a des dizaines et des dizaines, oui...

Dans ces années-là, une actrice était souvent tout en haut de l'affiche. Tout en haut ? Oui, tout en haut! Sa filmographie est aussi longue que la route 66 ...

" Docteur Françoise Gailland", "Mourir d'aimer", " La zizanie", "Le coeur à l'envers" ... 

 

 

 

 

Je l'aimais bien, Annie Girardot. Aujourd'hui, oubliée de beaucoup, oubliée d'elle-même...

Alors, je lâche ces quelques mots, qu'elle ne lira jamais ...

 

                             

 

                              

                                        Le pays d'où tu viens

                    Pays en noir et blanc

 

 

                                         
                                        Rocco et ses frères
                 On s'en souvient 
                 ça date pas d'hier
                 Il y a si longtemps

                 C'est dans les années septante
                 Que je t'ai connue
                 T'étais belle t'avais d'la chance
                 Tes éclats de rire tes éclats de drame
                 C'est con à dire tu m'as émue

                 Mille neuf cent septante-cinq
                 Moi j'avais treize ans
                 Docteur françoise gailland
                 Les salles étaient pleines
                 Tes cigarettes tes coups d'gueule
                 Au cinéma tu étais reine

                 A chacun son enfer
                 Toi tu as le tien
                 Je pense à toi parfois
                 Paris n'est pas si loin
                 A vol d'hélicoptère 

                 Tu n'te souviens de rien
                 Tes hiers et avant-hiers
                 Tes films à succès
                 Les hommes que t'as aimés
                 Tu as tout oublié

                 Moi je voudrais te voir
                 Te voir et pas te rencontrer
                 Juste pour m'assurer
                 Qu'on ferme tes rideaux
                 Avant de te coucher
                 Qu'on te donne un peu d'eau
                 Un nuage d'amitié
                 Qu'on te sourie 
                 Te caresse la main
                 Qu'on te donne du temps
                 Qu'on écoute tes silences
                 Qu'on change l'eau des fleurs
                 Te dise bonsoir madame
                 Quelqu'un vous attend 
                 De l'autre côté du fleuve

                 Et à demain,
                 Annie Girardot.


 

 

  

  " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys...  http://leursecritscdl.skynetblogs.be/archive/2010/09/22/rue-baraka.html

( attention fermeture durant les vacances scolaires )    

 

 

  A la fnac :http://www4.fnac.com/mp11281647/rue-baraka

 

 

Sur chapître.com ...

 

Au furet du Nord : http://www.furet.com/rue-baraka-1434088.html 

 

 

Et dans toutes librairies ...

 

 

Merci pour vos commentaires !

 

Carine-laure Desguin

 

Des questions ? N'hésitez pas : carinelauredesguin@gmail.com

 

                                         

  

 

 

 

 

 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 21:13

 

Bonjour à tous !

 

 

 

L'hiver est là et nous offre ses beaux paysages, oui ...

 

Mes mots ne s'inscrivent pas facilement sur nos prairies et nos petits chemins bucoliques ...C'est sur les trottoirs des villes qu'ils se déposent et qu'ils accordent une attention aux humains qui se croisent ...On dirait que mes mots sont là, qu'ils attendent un passant et qu'ils s'accrochent au premier visage ...

                                                   

  

 

 

Les Oiseaux des villes   VII
 
Il revient quelquefois je sais que c'est lui
Sur les trottoirs des villes les oiseaux ont faim
Longeant les murs les berges le jour la nuit
Gamin poulbot bon à rien galopin
  
Où est-elle son étoile à Paris ou ailleurs
Chaque ville pleut des riens et se rit bien des choses
On se veut magicien peindre bleu peindre rose
Colorer les lumières allumer les couleurs
 
Il revient quelquefois je sais que c'est lui
Sur les pierres dans les gares il est revenu
Vous entendez sa voix ses faims et ses cris
Ses chansons riment encore et ses pieds sont nus
 
Ton corps saigne de partout et vides sont tes poches
Tes barricades sont là elles hissent tes drapeaux
C'est moi qui t'écris je ne suis pas Hugo
Des gamins survivront ils s'appellent tous Gavroche .
 
 
 
Les Oiseaux des villes  VIII 
  
 
Allumez vos lanternes hissez vos oripeaux
Emoussez et limez vos manteaux les plus beaux
Les cris des vivants cisèlent les orages
Cicatrisent les plaies et étoilent les visages
 
 
Attendez dix minutes dix heures dix ans
Les libertés sont petites elles s'enterrent au plus bas
Criez debout sur les murs plus fort et plus haut
Vous entendent mouettes papillons cancrelats
 
 
Les armures virtuelles comprennent trop de vous
Les secrets tournent encore satellites du soleil
Allumez vos lanternes soyez sots soyez fous
La nuit se glissera se moquant des sommeils.
 
 
 
DAns la faune des égouts un monde inconnu
Amibes souterrains algues brunes fossoyeurs
Allumez vos lanternes récurez vos tombeaux
L'heure s'égare loin et laboure tous les coeurs ...
 
 
 Des nouvelles de RUE BARAKA ? ça vit , ça vit, merci ...
Voici quelques sites littéraires qui accueillent le secret du vieux peintre ... 
 
  

  " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys...  http://leursecritscdl.skynetblogs.be/archive/2010/09/22/rue-baraka.html

( attention fermeture durant les vacances scolaires )    

 

 

  A la fnac :http://www4.fnac.com/mp11281647/rue-baraka

 

 

Sur chapître.com ...

 

Au furet du Nord : http://www.furet.com/rue-baraka-1434088.html 

 

 

 

Des nouvelles des "Enfants du Grand Jardin" ?   La maquette est en préparation ...La réflexion est de rigueur, il faut penser à des tas de choses ...Quelle police utiliser, quelle mise en page, comment aérer le texte .....Patience, patience ...

 

 

 

Un nouvel article concernant Rue baraka dans la Nouvelle Gazette de Charleroi du 26 janvier 2011 ! Merci !

 

ICi !  http://archives.sudpresse.be/charleroi-son-premier-roman-c%26%238217-est-sagan-qui_t-20110126-H2WUFV.html?firstHit=0&when=-2&begYear=2011&begMonth=01&begDay=26&endYear=2011&endMonth=01&endDay=27&geoloc=6000&by=10&sort=datedesc&pos=9&all=32&nav=1

 

 

 

Merci pour vos commentaires !

 

Carine-laure desguin

 

 

 

 


 

                                                   

  

 
 



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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 21:42

Bonjour à tous !

 

Ce poème, je l'ai écrit en novembre 2010, dans le cadre d'un concours, à Tournai la page. Nous aimons tous notre pays, n'est-ce pas ?

Alors, redisons-le ...

 

 

 

Dans mon pays …

 

Il y a dans mon pays des soleils

Amis avec tous les enfants du monde

Des soleils des sourires éclipses des pénombres

Couleurs sans sacrifices pardons aux fruits vermeils

 

Il y a dans mon pays des jardins

Des enfants au visage sans larmes

Des jardins des oasis des parfums

Senteurs vagabondes essences d’oriflammes

 

Il y a dans mon pays des lumières

Des arcs-en - ciel des faisceaux volcaniques

Des lignes sans artifices sans cailloux sans ornières

Des courbes diaprées et des cœurs pacifiques

 

Il y a dans mon pays des prières

Des chants murmurés des notes salvatrices

Des cœurs d’anges chus sans nulle cicatrice

Il y a dans mon pays des mystères

Des lampes d’Aladin et des fleurs éclatantes

Calices de la paix cimes primesautières

Des roses aux bords des routes

Gps éternels elles pétalent d’insolence

Il y a dans mon pays des trésors

Des consonnes d’amour des voyelles de tendresse

Elles fleuvent elles rivièrent du Sud jusqu’au Nord

Elles étoilent des mers elles tissent elles caressent

Elles soufflent aux enfants des phrases et des gestes

En majuscules en capitales elles inscrivent dans le ciel

 

Il y a dans mon pays …

 

 

Carine-Laure Desguin

 

Merci à vous de signer votre passage ...

Des nouvelles de RUE BARAKA ?

Ici :

 

!!!!   " RUE BARAKA" est disponible directement chez mon éditeur Chloe des lys... (http://www.editionschloedeslys.be/livres.html )

( attention fermeture durant les vacances scolaires )                                                              !!!!

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 13:16

 

 

 

 

D'autres commentaires ....( Philippe D, Sophie Huchet-Vuillemin, Gauthier Hiernaux, Nadine Groenecke, Josy Malet-Praud, Christine Brunet, Emilie Decamp, Andrée Dupont ...)

Merci à tous !

 

 

image-1

 

 

Cette page est en cours de construction, merci de votre patience !

 

 

Commentaire de Philippe D

 

Je suis entré dans la rue Baraka samedi, j'en suis sorti aujourd'hui. J'y ai rencontré trois personnages tous plus attachants les uns que les autres.
Je me demande auquel tu ressembles le plus.
J'ai souligné pas mal de passage que je relirai avec plaisir. Ah si la vie pouvait être aussi simple que celle proposée par Georges (puisque je viens d'apprendre son prénom) et si tout le monde
pouvait être aussi réceptif que Tarek !
J'ai adoré une phrase parmi d'autres "Les nuages créent ce que leur coeur désire."
Bravo pour ce récit de vie

 

Découvrez sur  http://philippedester.canalblog.com/   les photos, commentaires de Philippe Desterbecq dont nous attendons la sortie du livre "L'étoile magique" ( Chloé des lys )

 

 

 

 

 Commentaire de Sophie Huchet Vuillemin  ( nov 2010 )

 

Et je viens de terminer « Rue Baraka ». Tout a été dit -ou presque- sur le petit livre d’or de Carine-Laure.

C’est un concentré d’énergie, une recette d’optimisme.
Ecrit dans un style fluide et alerte.
Offrant un bouquet de couleurs qui donne au lecteur l’illusion d’avoir débarqué sur un plateau de tournage parisien.
C’est un livre qu’on peut ouvrir au hasard, le matin, et piocher une phrase pour illuminer la journée.

Tout cela a été dit. J’étais prévenue et pourtant le charme a opéré.
Ce que j’ignorais, c’est que le vieux peintre s’adresserait à moi. « Tu deviens ce que tu penses » m’a-t-il murmuré. Ok, j’ai répondu. Mes yeux découvrent le monde, mes jambes gambadent. Je suis une fille extra. « Tout est en moi ». Je kiffe la vie.
C’est ça, l’effet « rue Baraka ». Carine-Laure raconte une histoire universelle, elle explore nos doutes, nos faiblesses. Puis elle nous attrape par la main, nous propose des pistes de joie. Oui, c’est pour moi, pour toi, pour lui, pour nous tous, afin d’illuminer nos jours gris que Carine-Laure a écrit ce livre. Et ça maaaaarche !!!!!!

 

Sophie Vuillemin, auteure de "C'est quoi ton stage" ( Editions Chloé des lys 2010 )

http://sophievuillemin.over-blog

 

 

 Commentaire de Gauthier Hiernaux  ( nov 2010) 

 

De Carine-Laure Desguin, je ne connaissais, au départ que le nom.
Ensuite, nous nous sommes contactés, pour une histoire de référencement, si j’ai bonne souvenance. Elle m’a répondu de manière à la fois très précise, à la fois très enthousiaste. Je pense que c’est exactement ces deux termes qui la caractérisent : enthousiaste et précise.

 

Carine-Laure est le genre de personne qui, j’en ai la conviction, aime faire plaisir et délivre ses bienfaits avec un immense plaisir. Elle est à l’image du vieux peintre et de sa compagne face aux « Tarek » que nous sommes ou que nous pourrions potentiellement être.
Comme d’autres avant moi, j’ai lu RUE BARAKA.
Est-il utile de souligner l’évidence ? Dois-je insister sur l’optimisme qui se dégage de chaque page de cet ouvrage, très court et fulgurant, publié il y a quelques mois chez notre éditeur commun ?
Lorsque je lis les critiques publiées de manière régulière par des aficionados de Carine-Laure, je me rends compte qu’ils sont déjà tout dit.
Ses qualités intrinsèques, nous sommes tous d’accord. RUE BARAKA déborde d’optimiste, d’optimisme contagieux qui, comme je l’ai déjà lu, devrait être vendu, sans prescription en pharmacie.
Nous n’oublierons pas de sitôt les trois personnages principaux du récit qui, s’il peut être lu en quelques heures, se déroule dans notre tête des jours après, encore et encore, comme le refrain d’une chanson. Le refrain de Carine-Laure, c’est la recette du bonheur, du « mieux-être », du repas de Noël dans une famille unie.
Merci Carine-Laure pour cette piqûre de rappel, au combien salvatrice, qui nous rappelle que le bonheur est à portée et qu’il suffit parfois… de le saisir.
G. Hiernaux, auteur de nombreux ouvrages, retrouvez-le sur

 

 

 Commentaire de Christine Brunet ( mai 2010 )

 

Impressions de lecture


Je lâche le livre et me rapproche de la très large baie vitrée de mon salon qui donne directement sur le jardin. Il est coloré en cette saison mais le ciel est gris, pesant... A part ce petit rayon de soleil qui s'infiltre encore timidement entre la masse triste... Voilà, c'est cela, Rue Baraka...


C'est un tourbillon de mots comme une spirale infernale qui propulse de la lassitude vers l'espoir, de la grisaille vers la couleur, de la nuit du doute vers la lumière éclatante.


C'est une spirale de vie, une spirale de pensées et le vide s'emplit alors de rêves... et de phrases phares martelées qui entaillent le gris uniforme. Quelles phrases? Elles sont le secret...


On en sort un peu saoul, groggy de cette déferlante de couleurs...


Voilà... Le soleil brille....


Et l'histoire? Et les personnages? me demanderez-vous... Ils sont là, le maître éblouissant, l'élève ébloui... Et le lecteur ? Eh bien, il contemple avec un petit sourire satisfait le rayon de soleil qui illumine, à présent, son jardin...

 

Christine Brunet vient de publier "Nid de vipères " ( Chloé des lys ) et "Dégats collatéraux" ( Editions du Périgord)

 

 

www.christine-brunet.com

www.passion-creatrice.com



 

 

 

Commentaire de Josy Malet-Praud

 

Carine-Laure Desguin – Ed. Chloé des Lys – 2010

Un livre à la présentation énigmatique : petit volume, première de couverture jaune – entre rayon de  soleil et champ de moutarde-, pas d’illustration … Mais de quoi s’agit-il donc ? Le titre s’impose en blanc, qui porte en lui comme une réponse, l’essence de ce premier roman : Rue Baraka. La rue de la chance.

J’ai tourné la dernière page ce matin.  Je sais que ma lecture et mes commentaires ne pourront jamais être totalement impartiaux : c’est ainsi lorsque je connais l’auteur, ou le pressens, même –juste un peu et de loin-. Néanmoins, ce dont je suis certaine, c’est que Carine-Laure Desguin a mis dans son premier ouvrage ce qui, me semble-t-il, la caractérise le mieux : l’enthousiasme, le rejet des déterminismes, la passion pour la vie quelle qu’elle soit, un élan positif infaillible. Rue Baraka, c’est un condensé de tendresse, de sagesse, de respect de tous les –autres-, d’optimisme farouche en toutes circonstances. La  volonté inaltérable d’installer la lumière là où les ombres se disputent l’esprit et le cœur des hommes.

Rue Baraka, c’est l’histoire simple et pourtant magique, du grand tournant dans l’existence d’un jeune homme, Tarek,  emblématique de sa génération. L’histoire éternelle et cruciale d’un passage initiatique. Celle de –l’heure des choix-. Celle des –carrefours- où chacun doit choisir une route plutôt qu’une autre. Souvent en aveugle, presque toujours à tâtons. Ici, Tarek découvre –la baraka- en la personne d’un vieil artiste peintre, au cœur grand ouvert comme les horizons qu’il rend accessibles.

Ni morale conservatrice, ni leçon de vie radicale imposée, Rue Baraka pétille d’accents philosophiques, d’humour et de tendresse.  Quatre-vingt deux pages pour balayer les toiles d’araignées grises et noires du pessimisme et faire voler en éclats la chape d’une sinistrose résignée si « tendance » aujourd’hui. 

Il y a chez Carole-Laure Desguin et sa Rue Baraka, un petit quelque chose de Khalil Gibran et son Prophète. Ce sentiment diffus s’est fait récurrent  tout au long de ma lecture. La foi humaniste et l’universalité des valeurs fondamentales pourraient bien être leurs traits d’union…

Pour conclure, comme le ferait certainement Tarek, il me reste à souhaiter à Carole-Laure Desguin… « Bonnes nouvelles, succès, et chance, chance, chance… ».

 

Extrait

« Les jeunes gens du quartier, physique de délinquants et cœurs de papier mâché, bifurquent ici, certains que le vieux peintre guérira par son aspect débonnaire et ses paroles indulgentes les aspérités d’un quotidien amer. Cette flopée d’énergumènes, aux origines éclectiques, permet à ce couple généreux de se ressourcer et de transmettre, d’ouvrir de nouveaux horizons et de ne pas restreindre les leurs… »

Josy Malet-Praud, Juillet 201o

Auteure de "Un deux trois soleil", Editions Chloé des lys, 2010;

 

Josy Malet-Praud vous attend sur www.Lascavia.com

 

Commentaire de Nadine Groenecke  ( juin 2010 )  

 

 

"La vie distribue les cartes et puis chacun s'en arrange", cette citation de Xavier Deutsch, bien en évidence sur le blog de Carine-Laure, aurait aussi bien pu figurer dans son livre « Rue Baraka ». Certains, il est vrai, détiennent plus d’atouts que d’autres dans leur jeu. Mais les plus mal desservis doivent-ils pour autant baisser les bras ? Tarek, personnage principal de l’ouvrage, est de ceux qui ont du mal à sortir la tête de l’eau. Le jeune homme trimballe en effet son mal-être dans les rues de son quartier sans grand espoir de s’en départir. Etouffé dans sa bulle, il ne perçoit rien de la vie qui l’entoure : les bruits, les couleurs, les odeurs... Tout l’indiffère, quand soudain se produit une rencontre inopinée, celle avec un vieil homme, artiste au grand cœur, qui lui ouvre sa porte. Dans l’atelier du peintre chargé de souvenirs, Tarek va se livrer puis écouter son hôte lui transmettre le secret du bonheur. Mais point de leçon de morale dans le livre de Carine-Laure, rien que des messages d’espoir et d’encouragement, distillés par « l’ancien » avec tact et patience, comme celui qui suit : « Tu as de beaux yeux qui pourraient être éclatants si tu y déposais la petite flamme de l’espérance. Tu as deux jambes agiles, deux bras costauds. Tu possèdes tout pour que tes jours prochains s’égaient des couleurs que tu auras choisies… C’est TOI qui choisis les couleurs ! » Tarek se laissera facilement embarqué dans le monde bigarré de sa rencontre providentielle ; avec lui nous voyagerons dans le Montmartre de la grande époque, nous ferons connaissance avec Clara, compagne du vieil homme qui n’a pas la langue dans sa poche, et avec Henry, leur volubile perroquet perché sur le frigo américain de la cuisine. Un univers artistique et familial des plus attachants. Mais « Rue Baraka » c’est aussi un récit qui nous invite à la réflexion au travers des propos que s’échangent ces deux hommes que tout semble opposer.

Alors plongez sans hésiter dans « Rue Baraka », vous en ressortirez plein d’entrain car c’est un véritable hymne à la vie !

Nadine Groenecke 

Auteure de "Trop plein" ( Editions Chloé des lys )

http://nadinegroenecke.over-blog.com

  


_________________


 

   Commentaire de Edmée de Xhavée  ( JUIN 2010 )

 

 

Rue Baraka – Carine-Laure Desguin

 

Ne vous laissez pas tromper par la taille de ce livre.

 

Il n’est pas bien épais, mais il vous sera impossible d’aller trop vite pour le lire, voire même d’aller vite tout court. Car si le vocabulaire est à la fois animé et simple, la promenade dans la rue Baraka est truffée de points de vue, parsemée de bancs invitant à la réflexion. Et non, de toute façon, on n’a pas envie de se hâter.

 

Carine-Laure nous fait voir un film, tant elle est picturale dans ses descriptions. Tant il y a à voir. Le monde terne de Tarek le maussade se pare de couleurs, parfums, sons et joies se matérialisant sous sa plume. Comme d’un coup de baguette magique qui toucherait le monde avec un chant cristallin et un éclaboussement d’étincelles. Et le lecteur est emporté dans cet arc-en-ciel qui mène à … la sagesse. Le bonheur.

 

Parce que ce jour-là Tarek fait une toute petite chose inhabituelle pour lui, il accueille le changement, lui prend la main, le suit, ouvre enfin son cœur aux mille joies de la vie. Dans la maison du vieux peintre que, qui sait pourquoi – mais oui, nous savons, le destin et ses ruses… - il a aidé ce matin-là,  il sera baigné par la beauté, celle de l’Art, du savoir serein, de la bonne chère, de la confiance. Il verra irradier la jeunesse de ces vies bien remplies, effacer les rides, recouvrir la fatigue, sortir des corps marqués par les ans en bulles de pur bonheur. Il comprendra des messages familiers, cent fois entendus et cent fois repoussés d’un rire amer, d’une chiquenaude de dédain.

 

La lumière vibrera tout autour de lui, comme une aura fidèle.

 

Carine-Laure a un style léger qui vous guide là où elle veut vous emmener. Il y a des répétitions, comme si elle pointait du doigt ce détail que, peut-être, vous avez survolé. Avez-vous bien vu combien la pièce du peintre est lumineuse ? Regardez donc encore … Là, ce coin, il était sombre il y a cinq minutes, et voyez-vous ? La lumière y rit de tout son cœur, à présent. Elle fait aussi des effets de freeze : tout continue de s’animer grâce à la magie de son récit, mais pourtant une voix off vous stoppe sur place et vous pénètre.

 

Quant à la couverture … un « Mint Julep », la boisson des Etats du sud des Etats-Unis : Bourbon, menthe, sucre, eau et glaçons. Une rasade de fraîcheur sous un beau soleil.

 

Edmée de Xhavée est l'auteure de "Les Romanichels" ( Editions Chloé des lys )

Se balader sur son blog, c'est prendre des vacances ...

  http://edmee.de.xhavee.over-blog.com

 

 

 

 

Commentaire de Emilie Decamp ( MAI 2010 )

 

 J’ai lu et je vous conseille… « Rue Baraka » de Carine-Laure Desguin (Editions Chloé des Lys)

Tarek est jeune. Tarek erre. Il erre dans les rues comme il erre dans sa vie. Il est révolté. Comme un adolescent qui désespère de réussir. Jusqu’à ce qu’une rencontre bouleverse le cours de sa vie.

Ce roman regroupe peu de personnages. Mais pour cette histoire, il n’en faut pas plus. Elle se joue tout en simplicité et mise beaucoup sur la réflexion. Celle de Tarek mais aussi celle du lecteur. Chacun des acteurs a son propre rôle, sa propre personnalité et donne à l’histoire un petit plus. S’il en manquait un ou, si au contraire, il y en avait un de plus, l’histoire en pâtirait. Autant dire que c’est donc très justement dosé. Et, que ce soit à l’un ou à l’autre, on s’y attache et on les suit jusqu'au bout de la Rue Baraka.

Alors, au gré de ces 82 pages, on évolue avec l’histoire, avec Tarek et on découvre peu à peu de nouvelles choses, de nouveaux récits, de nouveaux secrets. Comme un puzzle qui se complète peu à peu, on avance, lentement mais surement.

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié la lecture de ces pages, la rencontre de Tarek… Furtivement, ce texte nous emmène à la Rue Baraka, découvrir LE secret.

Parsemé de questions qui nous font réfléchir sur la vie et sur nous-même, ce roman nous oblige à nous remettre en question.

Au fond, nous sommes tous –ou avons tous déjà été- un peu « Tarek » et la « baraka » est au coin de la rue, à nous attendre. Pour chaque individus, une –voire des- rencontres change(nt) la vie !

Sans plus attendre, découvrez celle de Tarek et le secret inestimable d’un vieil homme.

Emilie Decamp

Auteure de "paradise" (Editions Chloé des lys ) et de nombreux autres livres, retrouvez-la sur  

 

 

 

 

 

Andrée Dupont ( juin 2010 ): ce commentaire m'a fait particulièrement plaisir ...

 

Je viens de finir la lecture de ton bébé. tu es épatante Carine. Belle histoire, envie de vivre, de changer sa façon d'aborder ses problèmes, recherche du vocabulaire adéquat, constuction des phrases...Je viens grâce à toi de passer quelques heures merveilleuses. Un grrrrrrrand merci et surtout, ne t'arrête pas.
 
 
  Commentaire de Violette Fleurette ( 14 NOV 2010 )
Je viens de lire les première spages de la Rue Baraka et déjà j'ai les larmes aux yeux et déjà je suis plongée dans cet univers que je suis certaine j'aurai du mal à quitter quand j'arriverai à la dernière page. Mon premier commentaire: merci pour le cadeau de ta belle écriture...
 
 
Commentaire de Florence Carcelle
Merci Carine-Laure ! Ta RUE BARAKA est pleine de gentilesses, de gaités, de chaleurs humaines ; mais aussi de pédagogie et bonnes paroles. Il n'est jamais vulgaire ni grossier ni violent, se qui
est rare dans la litérature actuelle! Il ne se lit pas vite, car il faut le savourer.
Et il peut être mis entre toutes les mains ! Un trésor pour les jeunes qui n'arrivent pas à sortir de leurs crises d'adolescence ! ... Il faut le lire, il faut l'offrir !
Bisous Carine-Laure et MERCI !
Bonne nuit sous un ciel de lit étoilé, même si les étoiles sont derrière les nuages, même si elles tombent en gouttes de pluie, la Lune éclaire les nuits de la RUE BARAKA !!!
Florence

 

Retrouvez Florence Carcelle et ses magnifiques photos sur

 http://viedartiste-florencecarcelle.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 

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